Interdiction de voyage à l'encontre de l'ancien gouverneur de Jendouba
Le porte parole du tribunal de première instance de Jendouba Noureddine Habachi a affirmé dans une déclaration accordée à Mosaique FM que l'ancien gouverneur de Jendouba et actuel gouverneur de Monastir Akrem Sebri avait comparu la semaine dernière devant le juge d'instruction du tribunal de première instance de Jendouba dans une affaire de suspicion de corruption dans des marchés publics, falsification, usage de faux et détournement de fonds publics.
Habachi a déclaré à notre correspondante Ines Hammami que qu'une décision d'interdiction de voyage a été émise à son encontre.
Le juge d’instruction au tribunal de première instance de Jendouba a émis une décision d’interdiction de voyage contre l’actuel gouverneur de Monastir (ancien gouverneur de Jendouba) Akram Sebri et contre cinq autres personnes dont un homme d’affaires. Le groupe est suspecté de corruption administrative et financière dans des marchés publics conclus en 2017, a assuré le représentant du ministère public du même tribunal ce lundi 18 février 2019 au correspondant de l’agence TAP.
Le gouverneur de Monastir est comparu le 7 février 2019 devant le juge d’instruction pour détournement de fonds publics.
Dans Cette même affaire, le même juge a émis trois décisions d’interdiction de voyage contre trois fournisseurs et des responsables administratifs. Ces derniers doivent comparaître de nouveau devant le juge d’instruction dans les prochains jours.
Le gouverneur de Monastir s’est chargé des affaires du gouvernorat de Jendouba depuis le 19 septembre 2016 à la place d’Habib Skandrani. Par la suite il a été nommé gouverneur de Monastir fin octobre 2017. Il a été remplace le 29 octobre 2017 par Mohamed Sedki Bououn à Jendouba. C’est ce gouverneur qui a lancé les poursuites judiciaires. Le juge d’instruction est en train d’examiner un ensemble de plaintes. Jusqu’à cette heure, onze individus ot été arrêtés dont des responsables, des citoyens, un entrepreneur en plus d’un homme d’affaires. Le même juge est en train de mener l’enquête avec une dizaine d’employés et de responsables dont d’anciens directeurs de l’enseignement et deux directeurs de l’hôpital régional de Jendouba. Les responsables cités sont suspectés de détournement de fonds publics, de falsification et de corruption.
Le ministère public a rejeté le 15 février des demandes de libération du directeur régional de l’équipement à Jendouba et du contrôleur des finances publiques. La série d’arrestations doit concerner d’autres responsables et des hommes d’affaires suspectés d’implication dans des affaires de corruption.